11 décembre 1990 :
Le
matin, Brigitte subit des examens à l'hôpital
Ch. Nicoll.
l'après-midi,
nous effectuons les démarches à la douane
et aux affaires maritimes.
du
12 au 16 décembre 1990 :
Nous faisons la
connaissance de la famille d'une des tantes de Brigitte
habitant à Rouen. Nous passerons d'agréables
journées en leur compagnie à la découverte
de la ville.
Nous continuons
quelques bricolages.
17
décembre 1990 :
A 15h, nous partons
précipitamment après un appel téléphonique
au chantier Lozai. Nous devons profiter de la marée
haute pour rentrer dans la Darse des Docks.
Nous préparons
tout le matériel nécessaire en prévision
du mâtage.
18
décembre 1990 :
|
|
Mauvaise
surprise : avec les grains de grêle et de
neige fondue, le pont est gelé.
Cela ne nous empêche
pas de mâter. Nous coupons les haubans à
bonne longueur et posons les embouts à
montage manuel de chez ACMO.
|
La
tradition a été respectée
avec la pose d'un louis d'or sous le pied de mât. |
|
  Heureusement,
Mamie Menu nous a fourni régulièrement
en boissons chaudes et, le soir, nous nous réchauffons
avec une excellente daube qu'elle a fait mijoter sur
le poêle.
19
et 20 décembre 1990 :
|
|
Le
mauvais temps est toujours là; mais nous
poursuivons notre tâche malgré
l'onglée :
-
Fin du réglage du haubanage.
-
Installation et essai de la grand-voile.
-
Essais des voiles d'avant.
-
Divers matelotages .
-
Branchements des feux de navigation et du compas
électronique.
|
|
|
Les
enfants aussi veulent monter dans le mât. |
21
décembre 1990 :
Le
jour se lève à peine lorsque nous partons.
La pluie toute la journée nous oblige, Brigitte
et moi, à nous relayer pour barrer et veiller
les bateaux.
Nous nous ammarrons
sur une tonne à Quilleboeuf-sur-Seine vers
16 h.
Dîner de
bonne heure et dodo bien mérité.
22
décembre 1990 :
Nous avons passé
une mauvaise nuit à cause de la tonne qui cognait
contre la coque à la renverse des marées.
Aussi nous partons
des 7h30. Nous passons impressionnés sous le
pont de Tancarville.
A 9h45, nous passons
devant Honfleur puis longeons la digue du Ratier.
Nous nous faisons pas mal brasser mais tout le monde
tient le coup.
A 11h30, pour
la première fois, Sterne III se pare de sa
belle robe blanche GV et foc 1. Je reviens «
barbouillé »
des manoeuvres et commence à vomir le premier;
le reste de l'équipage suivra ...
Le vent faiblissant,
je remplace le foc par le génois et Sterne
III avance à 4 noeuds malgré tout. Mais,
le vent tombant inexorablement, nous continuons au
moteur jusqu'à Ouistreham où nous nous
ammarrons au ponton d'attente pour la nuit.