20 novembre 1990 :
Dans
la matinée,
la visite d'homologation se passe en cinq minutes car
le même inspecteur des affaires maritimes était
déjà venu inspecter le bateau au sec.
Celui-ci nous fut de bons conseils lors de sa précédente
visite, lui-même étant
ancien constructeur amateur.
Dans un premier
temps, le bateau est homologué en 4ème
catégorie en attendant ses preuves en mer pour
obtenir la 1ère.
Après le
repas de midi, c'est le départ avec l'appréhension
du passage de la première écluse. Pourtant
tout se passe bien, Brigitte étant aux commandes
et moi aux amarres.
A Morsang sur Orge,
escale obligatoire : le moteur ne refroidit plus. Heureusement,
nous trouvons rapidement la cause : la turbine de refroidissement.
La nuit tombant,
il est trop tard pour repartir.
21
novembre 1990 :
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STERNE
III à la halte nautique de Melun |
La
suite du voyage jusquà la halte nautique de Melun
( Seine et Marne) se poursuit sans problème.
Le soir, un collègue
de travail nous apporte la voiture laissée à
l'usine.
Du
22 novembre au 1er décembre 1990 :
C'est
encore la course car il reste quelques travaux au niveau
de la cuisine. Nous devons aussi ranger correctement
le bateau avant le départ.
Ayant convaincu Mamie
Menu
de naviguer avec nous, elle doit d'abord régler
ses affaires
à Rochefort . Je profite de l'emmener en
voiture pour rapatrier du matériel et la machine
à bois. Par
le train, nous
revenons ensemble trois jours plus tard.
Tous les jours, nous
avons de nombreuses visites
d'amis et de collègues de travail.
Damien a même
droit à la visite de sa classe maternelle.
2
décembre 1990 :
A 10h, après
le plein d'eau, nous quittons Melun pour la descente
de la Seine.
Le voyage commence
enfin. Les passages d'écluses se passent à
merveille. Nous nous arrêtons pour la nuit à
l'écluse de Port aux Anglais, porte de Paris.
Chaque soir, nous
consultons le guide de navigation fluviale de la Seine.
Il faut prèvoir les possibilités de haltes
car nous n'avons pas droit de naviguer la nuit. De plus,
le brouillard peut tomber.
3
décembre 1990 :
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L'
Ile de la Cité |
La traversée
de Paris
s'effectue malheureusement sous un ciel gris.
Les
enfants font leur classe comme si de rien était
et Mamie nous tricote des cagoules.
Nous naviguons jusqu'à
l'écluse de Bougival.
4
décembre 1990 :
Nous passons dans
la journée à Conflans Sainte Honorine,
capitale de la batellerie. Halte pour la nuit à
l'écluse de Méricourt.
5
décembre 1990 :
Enfin
une belle journée de
navigation par une température agréable.
Nous avons pu admirer
La Roche-Guyon et Château Gaillard.
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La
Roche-Guyon |
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Château-Gaillard |
Nous
naviguons aussi au milieu de superbes paysages avant
d'atteindre les
écluses d'Amfreville juste avant la nuit.
Du
6 au 8décembre 1990 :
Impossible de
partir : brouillard.
Nous en profitons
pour continuer à ranger le bateau et poser
aussi les appareils électroniques au niveau
de la timonerie : radar, compas et sondeur.
Nous effectuons
de nombreuses promenades le long de la berge.
Nous avons aussi
la visite d'un oncle de Brigitte avec sa femme.
Le 8 au matin,
Brigitte se réveille avec une paralysie faciale
droite. Je vais avec elle voir le docteur à
Lévy. (6km aller-retour sous des grains de
neige).
9
décembre 1990 :
C 'est le passage
de la dernière écluse de la Seine :
Amfreville. Maintenant, il faut prendre en compte
les marées pour naviguer.
Le brouillard
tombe de plus en plus. A la barre, je « serre
les fesses » car j'ai de plus en plus de difficultés
à voir les obstacles.
Au dernier moment,
j'aperçois le pont d'Elbeuf; nous décidons
de nous arrêter.
10
décembre 1990 :
C'est par une
navigation épouvantable sous la pluie et même
des bourrasques de neige que nous arrivons à
Rouen.
Nous nous installons
à la halte de plaisance de l'île Lacroix
en prévision d'une escale de plusieurs jours.
A suivre ...
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