23
février 1992 : (
de -4° à -10°C )
En me levant, j'aperçois
un canard juste derrière le bateau.
Après le déjeuner,
nous avançons chez Liliane et Auréle pour
voir la clôture des Jeux Olympiques. Le spectacle
est féerique. Le gala de patinage des médaillés
est éblouissant.
Après le dîner,
nous regardons un match de Hockey. Vers 10h30, les enfants
restant dormir, nous rentrons à pied sous un beau
ciel étoilé.
Tandis que le pain
cuit, nous lisons.
24 février 1992
: ( de -16° à -8°C
)
Vers 10h, Arthur et
Maria n'étant toujours pas arrivés, nous
décidons de marcher à leur rencontre. Nous
irons ainsi jusqu'à la banque où nous apprenons
qu'ils ont un problème de voiture. Nous n'irons
pas aujourd'hui à Port Hawskesbury.
Au retour, nous récupérons
les enfants qui joueront dans la neige tout l'après-midi.
Pendant ce temps,
Brigitte se coupe deux slips et moi je brode.
Dans la soirée,
nous écoutons une émission de la radio canadienne
très intéressante sur l'histoire du pétrole
et les manigances des pétroliers anglais et américains
qui pousseront à la première guerre mondiale
pour récupérer des concessions en Asie Mineure.
25 février 1992
: ( de -16° à -6°C
)
Dans la matinée,
Arthur et Maria nous emmènentà Port Hawsburry
faire quelques courses. Au retour, nous achetons du haddock
à Arichat.
L'après-midi,
après un tour d'eau, nous continuons nos coutures
et nos broderies respectives.
Soirée à
écouter la suite sur l'histoire du pétrole.
26 février 1992
: ( de -6° à +3°C
)
La journée
a commencé avec de la neige suivie de givre en
fin de la pluie. Nous restons donc enfermés car
le pont recouvert de glace est une véritable patinoire.
Trop dangereux de s'aventurer dehors.
Brigitte termine son
troisième ensemble de soutien-gorge et de culotte.
Ma broderie avance régulièrement. Les enfants
jouent aux légos en inventant des histoires de
pirates. Quelles imaginations fertiles!
27 février 1992
: ( de +1° à -6°C
)
Ce matin, nous devons
nous fâcher car Aurélie travaille moins bien
et traîne de plus en plus.
L'après-midi,
nous expédions sa dixième séquence
de devoirs. Après les courses au coop, nous échangeons
des livres à la bibliothèque où nous
récupérons des photos de Laureen prises
lors de notre séjour à Pomquet.
Soirée à
écouter une nouvelle suite
28 février 1992
: ( de +1° à -6°C
)
Ce matin, pour la
première fois, Damien apprend le début d'une
récitation.
L'après-midi,
les enfants vont glisser à un endroit que je leur
conseille. Brigitte me taille et coud un pantalon. Pendant
ce temps, je brode.
Le soir, après
une visite chez Gérard, nous écoutons la
dernière partie sur l'histoire du pétrole.
Elle n'est pas très jolie. Les pétroliers
ont sciemment provoqué révolutions et guerres
pour leurs propres intérêts.
Comme le souhaite
le narrateur, après dix millions de morts de la
première guerre mondiale et les quarantes millions
de morts de la seconde, espérons qu'ils ne provoqueront
pas une troisième qui se solderait par par plus
de cent cinquante millions de morts avec les armes nucléaires.
La guerre du Golfe s'est terminé par le plus grand
désastre écologique dont on ne connaît
pas encore les conséquences ou que l'on nous cache
peut-être.
29 février 1992
: ( de -2° à +6° puis
à -14°C)
Ce matin nous avons
droit à notre quatrième interview par le
Chronicle Hérald. Arthur et surtout son fils qui
parle couramment anglais et français nous servent
d'interprète.
Alors qu'en début
d'après-midi il pleuvait, le vent vire au NO en
forcissant. La température baisse en chute libre.
Le sol se transforme une nouvelle fois en patinoire.
Brigitte a terminé
mon pantalon.
1er Mars 1992 :
( de -14° à -18°C)
Cette
nuit, la tempête a fait rage. Nous pensions
que le taud allait s'arracher.
La mer est recouverte
de boucane.
Un bateau de pêche
se réfugie dans la baie pour casser la glace
qui le recouvre. |
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A
midi, nous mangeons une excellente langue de bœuf sauce
piquante avec de la purée gratinée.
L'après-midi,
les enfants partent jouer chez Linda.
Pendant ce temps, je
brode et Brigitte termine le tapis pour la plateforme de
la descente et commence un suncatcher.
En début de soirée,nous
appelons Mamie Menu qui va très bien ainsi que le
reste de la famille. Elle se renseigne pour venir nous voir
début mai.
2 Mars 1992 :
( de -18° à -16°C)
Le vent de NO souffle
toujours aussi fort et nous pétrifie lors des brefs
sorties pour récupérer de la neige.
Brigitte finit son suncatcher
et commence un caraco avec l'une des chemises données
par Marie-Louise.
J'ai essayé en
vain de réparer une pompe immergée pour le
bateau de Gérard.
Nous passons la soirée
chez Linda et Gérard à discuter et regarder
des documentaires animaliers.
Au retour nous lisons.
3 Mars 1992 :
( de -16° à -7°C)
Ce matin, c'est le grand
nettoyage.
La température
étant plus supportable, nous marchons jusqu'à
la poste où nous attendait un colis de Mamie Menu
contenant du coton pour une nappe et un paquet de café.
Au retour, nous nous
arrêtons chez Liliane et Auréle et discutons
travaux de couture. Jean-Paul, qui arrive, nous ramène
au bateau.
Le soir, Brigitte croche
un deuxième suncatcher.
4 Mars 1992 :
Nous passons la journée
chez Liliane et Auréle. Brigitte coupe un “jean”
pour chacun de nous et un tapis de noël pour Nicole.
Les enfants jouent dans la neige derrière la maison.
Pendant ce temps, je
“fais du lard” avec Auréle en commentant
l'activité de ces dames.
Au retour, nous nous
arrêtons chez Gérard et téléphonons
à Mamie Menu pour lui proposer une longue croisière.
Dans la soirée,
je brode et Brigitte continue son caraco puis nous lisons.
5 Mars 1992 :
Nous retournons chez
Liliane pour que Brigitte continue sa couture. Nous en profitons
pour emmener notre linge à laver.
En surveillant les enfants
qui font leurs devoirs, je mets à jour notre courrier.
L'après-midi,
les enfants glissent sur une pente derrière la maison.
Nous les accompagnons un moment. Quelle bonne partie de
rigolade!
6 Mars 1992 :
( de -12° à -10°C)
Une nouvelle fois, malgré
le froid éolien, nous avançons chez Liliane.
Brigitte termine mon
“jean” et le tapis de noël. Après
leurs devoirs, les enfants glissent à nouveau derrière
la maison.
Au retour, nous effectuons
une tournée d'eau chez Gérard chez qui nous
passons la soirée après le dîner.
A
suivre ... |