Île
de
Terre-Neuve : |
· Capitale : St. John's
· Date d'entrée dans la Confédération
: 31 mars 1949
· Population : environ 550
000 habitants
· Superficie : 115 000 km2
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Les
principales villes :
St. John's :
abréviation de St. John's Harbour
est la capitale et la plus grande ville de la province
canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador. Elle est le
centre des affaires, de l'éducation et du gouvernement
de la province.
Guglielmo
Marconi reçoit des collines qui la surplombent
le premier message radio «sans fil» transatlantique
et la ville est l'une des base du premier vol transatlantique
direct en 1919. Le port est utilisé pendant
la Seconde Guerre mondiale par les Alliés pour
les convois.
Port-aux-Basques
: ou Channel-Port Aux Basques, est une des
plus anciennes cités de Terre-Neuve (1500)
et donc du Canada et de l' Amérique. C'est
le départ du traversier pour Sydney en Nouvelle-Écosse.
Gander
est située au nord-est de l'île. Le territoire
de la ville abrite l'aéroport international
de Gander, ancienne escale importante pour le ravitaillement
des vols transatlantiques et abrite encore une base
aérienne militaire. |
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Le
Territoire :
Les côtes
de Terre-Neuve sont très irrégulières
et comportent de nombreux caps, baies et péninsules.
Les péninsules les plus importantes sont:
La
péninsule d'Avalon, où se trouve la
capitale St-Jean
La
péninsule de Burin, au large de laquelle
se trouvent St-Pierre et Miquelon
La
péninsule Nord, située sur la côte
du détroit de Belle-Isle, et au bout de laquelle
on retrouve le site archéologique viking
de l'Anse-aux-Meadows
Les zones côtières,
particulièrement l'est et le nord-est de
l'île, sont battues par les forts vents de
l'Atlantique Nord et on n'y retrouve qu'une végétation
basse et très rustique. En s'éloignant
de la côte, on entre dans une forêt
boréale constituée principalement
de conifères nordiques et parsemée
de lacs, de marais et de tourbières. Le terrain
est valloneux et peu propice à la culture,
sauf dans les vallées de quelques rivières
où l'on retrouve de meilleures terres et
un climat un peu plus clément.
La côte
ouest de Terre-Neuve est remarquable par son terrain
escarpé, ses fjords, et ses lacs entourés
de hautes falaises. C'est là qu'on retrouve
le parc national de Gros Morne, l'un des sites touristiques
principaux de Terre-Neuve.
La côte
sud est, à quelques exceptions près,
inaccessible par la route. Elle est parsemée
de petits villages de pêche qu'on ne peut
rejoindre que par bateau. Les principales communautés
de la côte sud sont Burgeo et Harbour Breton,
qui sont les points de départ des navires
côtiers assurant la desserte des communautés
privées de route.
L'histoire :
Les premiers
signes de présence humaine sur l’île
de Terre-Neuve datent d’environ 3 000 ans
av. J.- C. et relèvent de la “Civilisation
archaïque maritime”, culture de pêcheurs
et de chasseurs d’animaux marins.
Vers 850 av.
J.- C. arrivent les paléo-inuits qui occupent
l’île durant environ 700 ans. D'origine
asiatique (Sibérie), ces Inuits ont émigrés
il y a plusieurs milliers d'années en traversant
le détroit de Béring et en s'établissant
en Amérique du Nord. Ils sont supplantés
par les représentants de la culture Dorsets
et, simultanément par ceux de la culture
« Recent Indian », ancêtres possibles
des Béothuks. Ces deux cultures occupent
l’île pendant le millénaire suivant.
Les côtes
méridionales furent explorées pour
la première fois par des européens
vers la fin du Xe siècle par Leif Eriksson
(fils d'Erik le Rouge), un Viking originaire d'Islande.
Des colonies vikings s'installèrent sur la
côte est du Groenland sous son règne.
On en a trouvé des vestiges à L'Anse
aux Meadows .
Dès
le début du XVe siècle, des marins
bretons, normands et basques partent pêcher
la morue au large des côtes canadiennes et
dans le golfe du Saint Laurent. Ils se retrouvent
sur la grande île de Terre-Neuve en compagnie
d'autres navigateurs irlandais et portugais. Dès
cette époque, des cartes et autres portulans
circulent parmi les navigateurs européens.
La première
expédition clairement documentée date
de 1497 quand Giovanni Cabotto, naturalisé
(John Cabot), explore la région pour le compte
de l’Angleterre. La pêche et l’exploitation
des richesses naturelles marqueront le développement
de l’île jusqu’à nos jours.
Le 5 août
1583, Sir Humphrey prend officiellement possession
de Terre-Neuve. La plupart des puissances européennes,
dont la France, ne reconnaissent pas cette prise
de possession.
En 1635, les
Anglais accordent aux pêcheurs français
la permission de faire sécher leurs prises
de morue sur les rivages de l'île. La baie
de Plaisance, située sur la côte sud
de Terre-Neuve, devient le principal centre d'activité
des pêcheries françaises du littoral
de l'île.
En 1663, la
France décide d'exercer sa souveraineté
sur toute la partie sud de l'île de Terre-Neuve,
du Cap Race au Cap Ray, ainsi que sur les îles
du littoral. De nombreux conflits s'en suivront.
En 1713, par
le Traité d’Utrecht, Terre-Neuve est
cédée à la Grande-Bretagne
par les Français. Plaisance est abandonnée
mais des colons se maintiennent aux environs de
Cape Ray.
en 1824, le
statut de l’île passe de “station
de pêche” à “Colonie de
la Couronne”.
En 1832, c’est
la création d’une chambre d’Assemblée
et les premières élections législatives.
Les élections sont souvent marquées
par des affrontements inter confessionnels.
En 1904, la
France renonce à ses pêcheries sur
la “French Shore” à la suite
d’un accord global avec le Royaume-Uni.
En 1907, Terre-Neuve
accède au statut de Dominion qui sera confirmé
en 1926 et en 1931.
En 1948, deux
référendums d’autodétermination
ont lieu.
En 1949, Terre-Neuve
devient la dixième province canadienne.
Le climat :
Le climat est
tempéré grâce à l’influence
de la mer ; les hivers y sont beaucoup plus doux
et les étés plus chauds et plus longs.
La température moyenne annuelle tourne autour
de 5ºC.
La rencontre
du Gulf Stream et du courant froid du Labrador crée
un brouillard le long des côtes terre-neuviennes.
L'économie
:
L'économie
de Terre-Neuve est principalement dominée
par la pêche. La morue est le poisson le plus
pêché. Les ressources s'épuisant,
le gouvernement a dû imposer des quotas durant
les années 1990. En 2003, le gouvernement
fédéral imposa un moratoire complet
sur la pêche de la morue à cause de
la population extrêmement basse de ce poisson.
Les ressources
forestières sont exploitées pour faire
du papier.
Des gisements
de pétrole et de gaz naturel ont récemment
été découverts. Mais le climat
froid et rigoureux en freine l'exploitation.
Le tourisme
est un secteur économique en grande progression
mais il est encore limité.
Le gouvernement :
L'Assemblée
législative contient 48 députés.
Pour cette présentation,
je me suis servi des articles de Wikipédia,
l'encyclopédie libre. |
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29
Juillet 1992 :
Ce
matin, entre les différentes coupures d'eau, nous
arrivons à remplir les réservoirs d'eau.
Une québécoise de Sept-Îles
sur le bateau Vif Argent nous rend visite et nous laisse
son adresse.
Après avoir
déjeuné et lavé la vaisselle, nous
quittons Cap-aux-Meules à 13h45. Les voiles en
ciseaux, nous filons à bonne vitesse avec un vent
d'ouest virant progressivement au sud-ouest.
Après le dîner,
je prends le premier quart à 20h. Petit à
petit, le halo des lumières des îles de La
Madeleine disparait dans le sillage.
30
Juillet 1992 :
Le
ciel bien étoilé nous assure une bonne visibilité
et nous apercevons les feux de nombreux avions. Nous croisons
quelques pêcheurs et cargos.
Vers 4h, le vent faiblit
et devient instable en direction. Nous avons du mal à
régler la bonne marche du bateau avec le reste
de houle de sud-ouest. Sterne III devient inconfortable.
Tout le monde devient nauséeux.
Au petit jour, nous
voyons se profiler à l'horizon les côtes
de Terre-Neuve dans le rougeoiement du soleil se levant.
Nous apercevons aussi l'île Saint-Paul sur notre
arrière tribord ainsi que les hauteurs du Cape
Breton.
Vers 11h30, le vent
tombe et le courant nous déporte trop vers le nord.
Nous mettons en marche le moteur.
Après
avoir longé la côte déchiquetée
sur plusieurs milles, nous nous amarrons vers 16h au
quai de Port-aux-Basques.
Après un copieux
dîner, nous nous promenons dans la petite ville.
Puis nous couchons de bonne heure pour récupérer
le manque de sommeil de la nuit dernière.
31
Juillet 1992 :
Brigitte
fait les cours aux enfants pendant que je vidange l'huile
du moteur. Ensuite nous écrivons du courrier pour
expédier cet après-midi.
Après le déjeuner,
nous déposons les lettres à la poste et
effectuons quelques courses.
En soirée,
nous avançons jusqu'au terminal du ferry où
nous nous renseignons sur les divers moyens de transport
existants. Ayant l'adresse pour un loueur de voitures,
nous allons à sa recherche sans succés.
Au retour, un terre-neuvien
avec qui nous parlons sur le quai se propose de nous emmener
à la bonne adresse car le loueur se trouve à
cinq kilomètres d'ici. Nous revenons avec une chevrolet.
1er
Août 1992 :
Levés
de bonne heure, nous préparons les affaires à
emmener. Vers 9h, c'est le départ.
(voir
carte)
En premier, nous allons
vers Codroy Valley. La pluie et le brouillard nous prennent
en cours de route. Puis nous reprenons la transcannadienne
jusqu'à Stephenville. Tout le long de la route,
ce n'est que montagnes avec encore de la neige par endroits.
A Stephenville, nous
pique-niquons dans la voiture après avoir acheté
le nécessaire au Co-op.
Comme il continue
à pleuvoir, nous décidons d'aller à
Burgeo, petit village de pêcheurs sur la côte
Sud. Nous découvrons ainsi l'intérieur de
Terre-Neuve. Nous avons la chance de voir un orignal mangeant
des plantes aquatiques dans un lac.
Vers
20h, nous trouvons à nous loger dans un “bed
and breakfeast” à Steady Brook.
2
Août 1992 :
Après
un copieux petit déjeuner, nous continuons à
discuter avec les propriétaires
très honorés de recevoir des français.
“ Il n'y a pas d'étrangers à Terre-Neuve
mais seulement des amis que l'on n'a pas encore rencontrés”
nous disent-ils. Belle devise de
Terre-Neuve que nous vous laissons méditer.
Leur
belle-soeur d'origine française, informée
de notre présence, nous invite pour le dîner
du soir.
En
attendant, le temps s'améliorant, nous décidons
de longer le fjord de Corner Brook à York Harbour
où nous pique-niquons sous un beau soleil enfin
revenu. |
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Vers
15h, nous nous rendons chez Chantal et Cyril F. à
Pasadena. Discussion et repas dans une très bonne
ambiance.
Vers 20h30, nous reprenons
la route pour Port-aux-Basques où nous arrivons
à 23h.
3
Août 1992 :
Devoirs
pour les enfants tandis que je balaie et range le bateau.
Pendant ce temps, Alain et Mamie sont partis rendre la
voiture.
Depuis midi il pleut.
Vers 16h, lors d'une accalmie, nous allons nous promener
dans la ville. Nous achetons un pulvérisateur de
jardin de deux litres pour nous servir de douche dans
le cockpit.
Soirée tranquille
à lire et broder.
4
Août 1992 :
Ce matin, il fait
à peine 10°. Nous allumons le chauffage pour
assécher toute cette humidité et sécher
les sous-vêtements lavés hier après-midi.
Pendant que les enfants
révisent, brigitte change la fermeture éclair
de la robe de chambre d'Aurélie, Mamie lit comme
d'habitude et moi, je brode en surveillant Damien qui
n'est pas très motivé pour ses révisions.
L'après-midi,
nous nous promenons dans une autre partie de la ville.
Beaucoup de personnes travaillent sur leur maison (agrandissement
ou peinture). Elles sont décorées avec goût.
au retour, nous traçons
et commençons à peindre le nom du bateau
sur un des cagnards.
Nous aidons aussi
à s'amarrer un voilier français (Athenèse)
qui vient d'effectuer le tour de Terre-Neuve. Ils ont
passé l'hiver à St Pierre et Miquelon et
ont entendu parler de nous par le yacht
club. Ils avaient passé l'année précédente
en Islande.
En soirée,
l'équipage d'Athenèse vient prendre le café
à bord.
5
Août 1992 :
Il a plu
une bonne partie de la nuit et de la journée avec
du brouillard épais lors des éclaircies.
Nous avons récupéré trente litres
d'eau. Nous avons joué une partie de monopoly tout
L'après-midi.
Après
le dîner, nous entendons de la musique. Mais dans
le brouillard, d'où vient-elle? Au débarcadère
des ferry, nous découvrons que des artistes locaux
donnent un concert.
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