25
Août
1991 :
Levés
à 4h15, nous déjeunons copieusement. A 5h,
nous embarquons avec Kenneth et son père Gérald.
Après
avoir pêcher des maquereaux pour bouetter, nous
allons derrière le Cap Rouge.
Notre initiation à la pêche à la morue
commence.
Au
début ce n'est pas évident de sentir la touche
car la ligne est lestée par un plomb d'un kilo environ
et mesure plusieurs dizaines de brasses suivant les fonds
(à cet endroit, environ 20 brasses : 35 m).
Mais pour des “fermiers”, nous réussissons
à pêcher plus de 60 livres de morues. Brigitte
réussit même à pêcher deux goélands.
ceux-ci sont si voraces qu'ils se jettent sur les bouettes.
L'un d'eux viendra même sur la barque.
A
notre retour, après avoir déjeuner, Kenneth
nous débite les morues en filets. Le soir, tout
en salant nos filets, Gérard nous donne des conseils
pour la salaison suivant les espèces :
-
les filets de maquereaux et de hareng restent dans la
saumure.
-
Pour la morue, il faut les laisser tremper dans la saumure
un couple de jours, les rincer à l'eau de mer,
les presser fortement pendant une bonne nuit puis les
faire sécher en les rentrant le soir.
26
Août
1991 :
Nous
nous levons à 5h; je repars à la morue
avec
Kenneth et son père Gérald. Malheureusement,
le vent de sud-ouest se lève et nous devons rentrer.
J'ai pêché une morue ainsi que Kenneth; il
me la donne.
Ensuite
je vais aider Gérard à aménager le
devant de sa maison.
Pendant
ce temps, Brigitte cuisine, nettoie et range le bateau.
Après
le déjeuner, pendant la sieste de Brigitte, je
fais la vaisselle et vérifie que les filets de
morue trempent bien dans la saumure.
Ensuite,
nous partons tous les quatres nous promener.
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Le
long de la côte, nous avons la joie
de découvrir un vieux cabestan et d'anciennes
ancres en bois. |
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27
Août 1991 :
Petit
coup de vent aujourd'hui. Le vent s'est levé dans
la nuit et souffle jusqu'en fin de soirée.
Jean-Paul
est venu nous voir et nous a demandé de lui envoyer
une théière en grès de Saint-Pierre
et Miquelon car il est collectionneur.
J'ai fini
le pull-over de Damien. Alain a démonté
les façades des tiroirs qu' il a d'abord poncées
chez Gérald puis re vernies.
En
fin d'après-midi, Alain part avec gérard
en mer. Ils ramènent trois morues que je cuisine
à la méridionale. Gérard et Jean-Paul
nous faisant l'honneur de dîner avec nous, nous
sortons une bouteille de gros plan.
28
Août 1991 :
Levé
à 4h, je pars avec Kenneth et son père Gérald.
Je suis le seul à pêcher : un poisson-chat,
un beau carrelet et mon premier encornet.
A
notre retour de pêche, Gérard et Julien se
joignent à nous pour prendre un thé.
Pendant
ce temps, Brigitte a commencé son pull-over et
les chaussons pour Damien.
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Ensuite,
nous mettons à sécher les filets que
nous avions préalablement pressés
sous un bloc de pierre toute cette nuit. |
Après
le déjeuner, Les deux familles embarquent dans
la barque de Gérard pour traverser la baie jusqu'au
Great Barachois où nous ramassons de grosses coques.
Nous y découvrons
aussi une magnifique crique abritée de tous les
vents. Cela pourrait être un excellent mouillage
malheureusement très difficile d'accés avec
les hauts fonds qui l'entourent.
Dans
la soirée, nous essayons en vain de brancher le
caméscope chez Gérard; impossible de capter
les images du voyage.
29
Août 1991 :
Pendant
que je fais la lessive chez Linda, Alain remonte les façades
des tiroirs de la cuisine.
L' après-midi,
nous nous attaquons au courrier. Les amis et les membres
de nos deux familles doivent attendre avec impatience
les nouvelles détaillées de notre voyage.
Gérard
et ses cousins viennent jaser à bord dans la soirée.
Ils nous racontent des histoires de pêche et de
chasse.
30
Août 1991 :
Nous
allons cueillir des bleuets dans la matinée. Ensuite,
nous regardons des catalogues pour la réalisation
de tapis.
Profitant de la venue
de Julien, nous partons en voiture à Arichat retirer
de l'argent puis acheter 16kg
de porc salé,
40 litres de kérosène et du ravitaillement
en prévision du départ.
Nous transvasons le
kérosène à notre retour et commençons
à ranger le bateau.
31
Août 1991 :
Pendant que Brigitte
continue à ranger le bateau, je mets à jour
notre journal de bord et change les charnières
du coffre devant la table à cartes.
Après
le déjeuner, nous allons posé les poignées
des portes des meubles de cuisine de Linda.
Aujourd'hui,
nous nous sommes levés avec un baromètre
en chute libre jusqu'à 991 Mb. Nous avons droit
à un coup de vent; d'abord de SW puis, après
une accalmie, de NW. L'éolienne débitera
jusqu'à 8A.
1er
septembre 1991 :
Le
matin, nous aidons Kenneth à couper du bois chez
ses parents. Puis nous allons cueillir des bleuets.
L' après-midi,
je cuisine des pâtisseries pendant qu' Alain range
la table à cartes; nous plions les cartes pour
Saint-Pierre et Miquelon.
Dans la soirée,
tout le monde vient prendre le thé ou le café
à bord. Ils essaient de nous convaincre de rester
pour l' hiver. Les enfants partent dormir chez Linda et
Gérard.
2
septembre 1991 :
Pendant
que Brigitte “boulange” et range le coin cirés,
je mets à sécher les filets de morue.
En prévision
du départ, je remets l'ancre en place et amarre
l'annexe sur le pont. Profitant du quai, nous plions le
génois et le foc 1.
Nous
déjeunons chez Gérard et Linda : du saumon
préparé par Marie-Louise, la maman de Gérard
et Kenneth. C'est un véritable délice. Puis
nous jouons aux cartes.
A
17h, nous dînons chez Kenneth et Karen : salades
de purée, salade de pâtes, jambon, crème
au chocolat et gâteaux. Pour éliminer toutes
ces calories, nous continuons à couper le bois
chez Gérald.
3
septembre 1991 :
Nous
passons la journée à couper et ranger le
bois chez Gérald où nous dînons. Ensuite,
nous partons pêcher des maquereaux avec Kenneth
et Karen.
Après
le dîner, parties de yams et lecture.
4
septembre 1991 :
C'est
le 9ème anniversaire de notre mariage.
Pour
l'occasion, Gérard et Linda nous offrent une cuillère
de la Nouvelle-Ecosse; Kenneth et Karen, une assiette
où est peinte une ferme en bois sous un paysage
d' hiver.
Tandis
que Brigitte fait la lessive chez Karen, je garde les
enfants et fait le ménage.
L'après-midi,
nous continuons à couper le bois chez les parents
de Kenneth d'où nous appelons Mamie Menu pour lui
annoncer notre prochain départ.
Ne
réussissant pas à capter les bulletins météos
sur la VHF, Kenneth va chercher un électrotechnicien.
Il change un composant qui a grillé dans le boitier
du vitronics. Il nous prévient que nous ne pouvons
pas émettre avec ce type d'antenne.
La
météo n'est pas bonne pour partir dans les
prochains jours.
A suivre ... |
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