L'architecte ( Texte extrait du site de l'AS Caravelle par Florence Herbulot ) |
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Jean-Jacques
HERBULOT . Quatre fois sélectionné olympique français: 1932, Los Angeles (Star) - 1936, Kiel (Yole olympique) -1948, Torquay (Firefly) -1956, Melbourne (5,50 M JI). Etudes d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts. Service militaire dans l'aviation (lieutenant de réserve). C'est un hurluberlu que l'on caricature avec un petit nuage autour du cou. Diplômé (architecte DPLG) en 1930, il se lance dans le métier, mais la période n'est pas favorable. C'est heureusement le début des exploits de Tramontane, son Star n° 686 : tout ce qu'il court, il le gagne... En France, en Hollande - ce sont les débuts des déplacements de bateaux sur remorque derrière une voiture. N'ayant pas d'argent,
il fait ses voiles lui-même, avec l'aide d'Hélène qui deviendra son
épouse. Et comme il gagne toujours, tout le monde en veut. Alors il
en fait pour les autres. Il a retrouvé Tramontane
et reprend les régates. Le Dinghy fait des adeptes. Philippe Viannay,
séduit par l'Argonaute, vient lui demander de dessiner le Cotre des
Glénans, puis le Vaurien (1951), et la Caravelle, comme prame de service
pour le Centre Nautique des Glénan. C'est aussi la grande période des spinnakers à laizes diagonales multicolores, qui équipent par exemple le 12 M JI anglais Sceptre pour la Coupe de l'America, et tous les 5,50 M JI des Jeux de Melbourne: l'époque où « spinnaker» s'écrivait« herbulot». Ce sera encore l'aventure du Figaro, lancé par le journal, pour la construction amateur, et dont quelque 2000 plans seront vendus en trois ans. Tous ces bateaux, tous ces petits frères que je retrouve aujourd'hui sur les plans d'eau, témoignent de la fécondité du crayon de Jean-Jacques Herbulot, de son sens de la mer et du vent, de son habileté à concevoir un bateau qui réponde parfaitement à un programme d'utilisation et de navigation. Florence Herbulot |