7
juillet 1993 :
Les
enfants de Nelly viennent jouer et pêcher avec les
enfants. Ethel
et moi allons à la poste et visitons le petit musée
du village.
Nous déjeunons
de bonne heure (choux farci) et partons pour Exploits
Islands. Il n'y a pas pas beaucoup de vent mais un reste
de houle qui rend Ethel malade.
Arrivée vers
16h30 au quai de Lacy Point sur Exploits
islands.
Descente
à terre pour une balade. Cette île est
magnifique, boisée et relativement grande.
Il y a même un troupeau de moutons. |
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Dîner,
regard sur les cartes quand, vers 22h00, Richard accompagnait
de sa femme Lydia vient à bord pour discuter. Ce
sont, avec les gardiens du phare de Sturgeon cove, les
seuls habitants durant tout l'hiver. ils ont refusé
de quitter leur île au moment du
programme
de ré-installation dans les années 1960
- 1970.
8
juillet 1993 :
Debout
vers 7h30 et dès 8h30, nous partons en balade pour
rejoindre Sturgeon cove. Il
y a du brouillard, il fait lourd et beaucoup de moustiques.
Nous ne trouvons pas le chemin et tournons en rond.
A 11h30, nous sommes
de retour au “village”. Thé et bavardage
chez Lydia et Richard...
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Le
soleil apparaît; le paysage devient magnifique.
Le frère de Lydia (un pêcheur) nous emmène
alors au pied du phare. |
Après
un débarquement acrobatique sur les rochers,
nous grimpons la centaine de marches ... |
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...
pour atteindre le phare que nous visitons. |
Retour
à pied, les copines d'Aurélie nous servant
de guides.
Tout le monde est bien fatigué à l'arrivée.
Douche et repas (moules ramassées le long de la
côte).
Soirée
chez Lydia et Richard qui nous offrent un bocal de
viande de phoque. |
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Nous
tombons sous le charme de cette île. Pourquoi ne
pas y envisager un futur hivernage?
9
juillet 1993 :
Pluie
suivie du brouillard. Nous rangeons et balayons le bateau
tandis que les enfants jouent à terre.
Après le déjeuner
(des homards offerts), nous allons dire au revoir à
Lydia et Richard et les remercions pour leur accueil chaleureux
.
Départ vers
16h00 avec brouillard et pluie. Nous arrivons à
19h00 à Fortune
Harbour.
10
juillet 1993 :
Il
pleut et le vent souffle assez fort. Nous décidons
de rester.
Nous faisons sécher
le linge mouillé hier. Chacun essaye de s'occuper
: sieste, lecture, broderie ...
|
Aurélie
décide de confectionner des gâteaux tandis
que Damien construit un catamaran. |
11
juillet 1993 :
Dés
8h30, nous quittons le mouillage de Fortune Harbour.
Une nouvelle fois pas de vent. Le brouillard ne se lève
qu'en début d'après-midi.
De nombreux icebergs
sont échoués le long de la côte. Nous
naviguons au milieu d'îles nous rappelant la Bretagne.
Dans
Long island tickle, nous échangeons quelques
paroles avec un plaisancier canadien. |
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Nous
arrivons à 16h50 à Springdale.
Après le dîner,
la famille terre-neuvienne d'Ethel vient la chercher.
Nous nous promenons en ville puis lisons.
12
juillet 1993 :
Nous
préparons la lessive à laver chez les parents
d'Ethel. Ensuite, calepin en main, nous faisons les trois
magasins d'alimentation pour comparer les prix.
Après le déjeuner,
nous avons la visite d'un journaliste prévenu par
Allan.
Ensuite Ethel nous
emmène à Sheppardville, le village de ses
parents. Nous y passons l'après-midi à laver
le linge. Entre deux lessives, nous nous promenons dans
la campagne et les bois.
Le soir, nous restons
dormir à la maison de ses parents.
13
juillet 1993 :
Pendant
la matinée, profitant du soleil, nous séchons
le reste des lessives.
l'après-midi,
Ethel nous fait visiter les environs ainsi que la base
des deux petits hydravions de Rick A., un ami.
De retour au bateau,
nous réparons l'un des goussets de latte de grand-voile.
Après-le dîner,
nous classons les cartes achetées à St-John's
et celles prêtées par le Dr S. pour continuer
le voyage jusqu'à St Anthony.
14
juillet 1993 :
Aujourd'hui,
nous avons acheté, cuisiné et stérilisé
huit bocaux de viande en daube. Nous avons aussi renouvelé
notre stock de denrées non périssables.
En fin de matinée,
un homme nous apporte une échelle qu'il a confectionnée
afin de pouvoir monter et descendre du haut quai.
15
juillet 1993 :
Après
le petit-déjeuner, nous nous déplaçons
à un autre quai le temps de compléter les
réservoirs d'eau. Là, Rick A. nous apporte
une lettre des parents de Brigitte et nous invite à
déjeuner. Chez lui, il nous montre des photos du
Labrador qui nous motivent encore plus.
L'après-midi,
Brigitte doit rester couchée au lit car son cou
la fait souffrir. C'est Aurélie qui prépare
les pancakes pour le dîner. Pendant ce temps, Damien
et moi pêchons six petites morues.
L'article nous concernant
est paru sur le journal aujourd'hui.
16
juillet 1993 :
Il
a plu toute la nuit et la journée. Nous avons récupéré
de l'eau pour les toilettes et les vaisselles.
Le matin, les enfants
effectuent quelques révisions scolaires. L'après-midi,
ils répondent au courrier de leurs grands-parents.
Nous aussi écrivons des lettres et des cartes postales.
17
juillet 1993 :
La
nuit dernière, un orage a éclaté
et les enfant apeurés sont venus se réfugier
dans notre lit.
Après avoir
terminé notre courrier, nous partons à la
poste et faisons l'achat des produits frais : carottes,
œufs, choux, fruits...
Au
retour, nous préparons le bateau pour partir. En
descendant à l'intérieur de celui-ci, Brigitte
glisse et s'entaille le cuir chevelu. Elle doit se coucher
pour calmer son mal de tête. Vu les circonstances,
nous préférons rester.
18
juillet 1993 :
Lever
de bonne heure et départ à 8h00. La pluie
nous prenant en cours de route, nous décidons de
nous arrêter à Little
bay island.
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L'entrée
est étroite mais le havre est magnifique. Il
y a soixante ans, près de cent schooners relâchaient
ici lors de leur retour de pêche du Labrador. |
Sieste
suivie d'une ballade autour du havre. Il y a beaucoup
de fleurs et de grands arbres. Nous voyons aussi pour
la première fois des pétrels à culs
blancs.
Un américain,
habitant ici l'été, vient nous visiter avec
son petit dériveur.
19
juillet 1993 :
Réveil
à 7h00 et les enfants viennent faire un rapide
câlin. Ce matin, le brouillard et la bruine sont
présents.
Départ vers
8h15. Nous marchons au moteur et au radar. Le loran C
ne fonctionne pas car la station du Cap Race est en réparation.
La visibilité
est nulle. Aussi je reste dans le cockpit prêt à
intervenir car nous croisons quels beaux spécimens
d'icebergs.
La seule vue de La
Scie en arrivant vers 16h30, c'est l'échelle
du quai découvert grâce au radar.
A l'arrivée,
J'ai les yeux en feu à force de les avoir écarquillés
dans cette véritable purée de poix qui ne
nous a pas quitté depuis le départ.
Tout le monde ayant
faim, nous dînons de bonne heure. Puis nous partons
à la découverte du village au moment où
le brouillard se lève juste le temps de la visite.
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