Croisière  été  2016
Ordre chronologique des escales : voir le trajet.
01 _ Fortune 05 _ Port aux Basques
02 _ Îles Raméa 06 _ Harrington harbour
03 _ Burgeo 07 _ La Tabatière
04 _ Connoir Bay - NW Arm 08 _ Blanc-Sablon
 
(Cliquer sur les images pour les agrandir.)

    Le 26 juin, nous avons quitté Saint-Pierre pour effectuer notre entrée à Fortune au Canada.
    Après la pointe Dantzig, malgré une visibilité médiocre, nous apercevons au loin les sauts de deux baleines.
 
Le téléchargement (10 Mo) peut être un peu long suivant votre connexion.
 
    Auprès des douaniers, nous obtenons sans problème une autorisation de détention pour notre fusil.
 
 
    La semaine est consacrée à l'achat et au rangement de l'avitaillement pour six mois.
 
    Le 2 juillet, vers 6h30, nous partons au moteur sur une mer d'huile. Le vent de SE qui devait se lever dans la matinée est aux abonnés absents. Nous devons continuer au moteur jusqu'à Ramea islands que nous atteignons à 21h30.
 
    Les deux jours suivants, nous restons bloqués au port à cause d'un coup de vent W/SW. Nous en profitons pour bricoler : matelotage, préparation moustiquaire pour la porte et révision des trois brûleurs qui se sont mis à fuir.
Lorsqu'il ne pleut pas, nous déambulons dans le village toujours aussi agréable et des habitants plein d'humour.
 
 
 
    Nous repartons de Raméa le 5 juillet direction Ouest en espérant les vents de secteur E annoncés. Malheureusement c'est le plus souvent calme plat et le moteur est mis à contribution. Nous effectuons plusieurs escales techniques afin de refaire le plein de diesel avec toujours l'aide gracieuse d'automobilistes. C'est aussi l'occasion de belles rencontres.
    Depuis Port aux Basques, toujours faute de vent, le moteur tourne 45 heures non-stop jusqu'à Harrington harbour que nous atteignons le 11 juillet. Nous reprenons avec plaisir les quarts de nuit qui nous offrent de superbes couchers de soleil et levés de lune.

    Beaucoup de changement en 23 ans :
    - Usine de traitement de l'eau qui circule maintenant dans des tuyaux isolés et chauffés l'hiver par des résistances électriques.
    - Réouverture de l'usine de possoin en coopérative donnant du travail entre 30 et 50 persones suivant les périodes de l'année.
    - Agrandissement de l'hôpital avec création d'une maison de retraite.
 
  
  
Nous redécouvrons les trottoirs en bois dont certaines parties sont en rénovation.
 
 
Et toujours l'humour des habitants.
 
 
    Le 13 juillet, nous partons d'Harrington au moteur comme d'habitude. Heureusement, vers 14h, un doux zéphyr d'ESE nous pousse à 3,5 nœuds vers La Tabatière. François, savoyard d'origine marié ici, nous aide pour l'amarrage au quai.
 
    Le lendemain, après une nuit pluvieuse, le coup de vent annoncé de SW 30 à 45 nœuds est bien là mais nous sommes très bien abrité sur la partie N du quai et nous vaquons à nos activités diverses.
    Vers 11h, le responsable du port nous demande nous déplacer car le ferry doit venir. Après nous être bien prèparés car nous n'avons pas droit à l'erreur, nous nous installons à couple du remorqueur avec l'aide de l'équipage à qui nous avions fait auparavant la demande.
    En soirée (21h), grâce à François, nous pouvons visiter le ferry qui fait le voyage entre Rimouski et Blanc-Sablon une fois par semaine.
    Un des officiers nous apprend que Zérynthia était à St-Augustin la semaine précédente.
Sterne III vu d'une des passerelles.
 
    Le 15 juillet au matin, nous apprenons par le maire du village, qui vient nous présenter ses condéléances au nom de ses administrés, la tragédie de Nice la veille au soir.
    En récupérant nos courriels chez François, Zérynthia nous informe qu'il nous attend à Blanc-Sablon. L'après-midi, profitant du soleil, nous effectuons une longue marche jusqu'à Baie Rouge.
    Soirée à bord en compagnie de François.
 
    Le lendemain, à 6h, nous quittons La Tabatière sous une nuée de moustiques, mouches à chevreuil et autres “joyeusetées”. Un vent de SW 10/15 nœuds se léve et disparait de même laissant place à de trop longs calmes plats nous obligeant à utiliser la risée volvo.
    Un peu avant 21h, nous nous ammarrons à couple de Zérynthia dans le port de Blanc-Sablon à bord duquel nous passons la soirée faisant la connaissance de leurs deux équipiers, André et Bernard.